dimanche 19 avril 2015

[Annonce] Le blog déménage !


Et oui comme je l'avais annoncé sur ma page "l'actu de Mademoiselle M", le blog déménage sur une autre plate-forme. Alors oui, ça n'est pas facile parce que je suis habituée à blogger, je vais perdre mes vues et mes commentaires, ect. Seulement j'en ai juste ma claque des designs que propose blogger (tout ça pour ça vous allez me dire...). Et bien oui ! Je suis un petit peu un blog vagabond enfaite...D'abord Weebly (une catastrophe), Blogger (un petit bout de chemin...) et maintenant WordPress ! Je croise les doigts pour que je ne sois pas déçu. Si c'est le cas, je retournerais sur blogger (je suis tellement énervante, pas vrai ?). Mais je me sens libre de faire ce que je veux avec "Mes petites escapades", si je veux changer le titre, je le fais, si je veux déménager, je le fais, si je veux...enfin bref, vous m'aurez comprise. Assez blablater ! Maintenant voici les nouveaux liens :

Le nouveau blog : cliques ici !
Ma nouvelle adresse mail : mpeblogcontact@gmail.com

Je préfère tout de même vous rassurer, je ne supprimerais pas ce blog-ci. Même si de toutes manières vous retrouverez tous les articles précédents sur le nouvel emplacement du blog. La seule chose qui va changer pour vous, mes lecteurs, c'est l'adresse du blog ;) Voili, voilou je vous ai tout dit !



 
On se retrouve là-bas !
Des bisous ♥

Projet écriture_Passage n°6


Hey les lectueurs !

On se retrouve aujourd'hui pour la suite du projet écriture. Cette fois-ci c'est Juju99 du blog Ma boite à livre (son blog ici) qui vous a écris ce passage. Je pense qu'à présent vous connaissez le principe. Si ça n'est pas le cas (ou alors si vous avez manqué des passages), je vous invite à vous rendre sur la page "Une plume et un peu d'encre". Voilà, je vous souhaite une bonne lecture ! Et comme d'habitude dites nous dans les commentaires ce que vous en avez pensé, ce que vous aimeriez pour la suite et je vous informe que vous avez l'interdiction de quitter cette page sans avoir voté pour la suite dans le sondage en dessous de ce passage ;) (Alleeeez ça prend moins d'une minute !!!) Bonne lecture ♥

 
 
-Il y a quelqu’un ?
Personne ne répondit au son de ma voix. Dans un sens, c’était une bonne nouvelle : j’avais envie d’être seule après l’accident de Cassie, la rencontre avec Caleb, et toutes ces questions qui trottaient encore inlassablement dans ma tête. J’étais éreintée, et même plus que ça ; éprouvée par les évènements. Je me demandai si maman avait prévenu papa, s’ils étaient à l’hôpital au chevet de ma sœur, avec Oncle Sam. Je l’espérais. Secrètement, je comptais sur leur absence pour fouiner un peu dans le manoir.
    Depuis toute petite, j’avais toujours été une petite curieuse. J’avais dévalisé les tiroirs de toute la maison, fouillé au fond des placards secret de maman, et ce déjà bien avant mes cinq ans : ma maison n’avait aucun secret pour moi. J’étais la reine du « je trouve ce que je cherche ». Aujourd’hui, je comptais bien mettre mon talent à l’épreuve.
    Avant tout, j’avais besoin de réponses à mes questions. Et ces dernières étaient nombreuses ! Mon curieux esprit synthétique rassemblait les éléments de la journée passée : y avait-il un rapport entre l’accident de Cassie et l’ombre que je voyais rôder autour de moi ? Et les portraits de Maria, les murmures d’Oncle Sam et de maman, tous ces secrets enfouis, avais-je le droit de les déterrer ? J’avais envie d’en savoir plus. Je vivais un mystère, à la façon des héroïnes de roman et de films qu’il m’arrivait d’envier. Mais tout compte fait, ça n’était pas drôle. J’étais prise dans une situation délicate, je ressentais toujours ce poids dans ma poitrine lorsque je revoyais la mine de Cassie, allongée sur le bitume. La façon dont son bras était tordu…
    J’eus un haut-le-cœur et dus me rattraper à la rambarde de l’escalier pour ne pas tomber. Bon sang. C’était seulement maintenant que je ressentais le contre-coup ? La dose d’adrénaline qui me faisait tenir depuis ce matin bouillait dans mes veines ; ma seule peur était qu’elle disparaisse, me laissant seule avec mon effroi et ma panique dissimulés.
    Je grimpai l’escalier quatre à quatre, direction la chambre d’Oncle Sam. J’étais persuadée de trouver mes réponses là-bas, c’était son sanctuaire, son refuge. Je me détestai, de fouiner dans cette pièce qui ne m’appartenait pas, telle une voyeuse. Mais il fallait une bonne dose de courage pour mettre son nez là-dedans et je pense que Cassie aurait été fière de moi.
    La pièce était sens dessus dessous. On aurait dit qu’une tornade était passée et avait tout ravagé. Les tiroirs étaient retournés, le lit éventré, les habits jetés en vrac hors de leurs placards, les livres déchirés. Je restai bouche-bée plusieurs secondes, puis me repris. Ne pas traîner. Oncle Sam pouvait arriver d’une seconde à l’autre.
    Je commençai à jeter un coup d’œil dans les affaires éparpillées, sans cesser de me demander ce qui s’était passé. Il ne restait qu’un seul livre debout sur la bibliothèque. Je me relevai pour l’attraper, me pris les pieds dans le tapis et roulai au sol. Si la situation n’avait pas été si dramatique, je crois que j’aurais éclaté de rire.
    Lorsque je secouai le tapis, je découvris une forme dans les lattes du parquet. Incroyable ! S’agissait-il d’une… trappe ? Comme dans les films, je tirai sur la poignée. Elle me résista quelque peu, mais l’adrénaline dopait mes capacités. Je soulevai la petite porte et mis mes mains dans le trou. J’en retirai un carnet à la couverture de cuir, si poussiéreux que, lorsque j’essayai de souffler dessus pour le nettoyer, je fus prise d’une quinte de toux en avalant trois centimètres de poussière. Il devait être caché ici depuis un certain temps… Chose étrange, il y avait une trace de doigt – autre que la mienne – sur la reliure. Hmm, ainsi donc quelqu’un avait consulté ce carnet récemment.
    Je l’ouvris, essayant vainement de contrôler les battements hystériques de mon cœur. C’était la première fois que je me mettais dans un tel état de stress.
    Les pages, jaunies, prouvaient l’ancienneté de l’ouvrage. Les mots étaient tracés à la plume, couraient sur le papier. Je plissai les yeux pour déchiffrer l’écriture vieillote.
Lundi 12 mars.
Je suis absolument exténuée par le court des évènements. Parfois même, lorsque les regards se tournent vers moi dans les rues, lorsque j’entends des murmures effrayés et des insultes sur mon passage, je ressens une telle colère en moi que je dois me serrer les mains jusqu’au sang pour ne pas commettre un meurtre. C’est là que je m’effraie moi-même. C’est dans ces moments-là que je réalise ce que je suis… Je n’arrive plus à me contrôler. Je mérite les appellations de « sorcière » « satan » que les villageois me donnent. Je n’en peux plus, seigneur. J’ai envie de mourir parfois. Mon père m’a encore battue hier lorsqu’il a appris ce que j’avais fait. C’est terrible, je n’arrive pas à me contrôler.
Maria
    Un journal intime ! Etre plongé ainsi dans les pensées secrètes de mon ancêtre me donna des frissons. Qu’entendait-elle par « des choses horribles » ? Pourquoi s’était-elle mis les gens de Folaincourt à dos ?
    Je voulus me relever, pantelante, lorsque j’entendis des pas craquer dans l’escalier. Je me jetai sous le lit et baissai la tête pour éviter que mes cheveux ne dépassent. Mon cœur battait si fort que j’avais la sordide impression que l’on l’entendait dans toute la maison.
    C’est alors que la porte s’ouvrit.

A suivre...
 

jeudi 16 avril 2015

Rush [Critique Livresque]




Auteur : Phillip Gwynne
Date de parution : 12 Mars 2014
Genre : Action
Edition : Casterman










Résumé

Dom Silvagni a de la chance : il vit au soleil, ses parents sont riches et il est promis à une brillante carrière sportive.
Mais le jour de ses quinze ans, son univers bascule. Il apprend que sa famille a une dette envers la Mafia...une dette dont il est l'héritier !
Dom est contraint d'exécuter six contrats pour ces criminels, ou il subira un terrible châtiment.


Ce que j'en pense

Comme vous le savez probablement (ou pas...) je fais parti des blogs partenaires du code Léa 2015 (voir ici) et j'ai donc pour tâche de lire deux romans parmi leur sélection avant Mai. Si vous suivez mon blog assez souvent vous savez sans aucun doute que j'avais déjà lu un roman de la sélection il y a quelques mois, je vous invite à vous y rendre ici.
Je vous fais donc aujourd'hui la critique du second livre que j'ai choisi. Je vais faire mon possible pour vous faire une critique structuré (entre nous, c'est mal parti...) pour éviter d'éparpiller mes idées dans tous les sens.
Tout d'abord ça fait un petit moment que je n'ai pas fait de critique livresque car j'ai tout simplement "ramé" avec ce bouquin. Je l'ai lu avec une lenteur incroyable. J'ai tout simplement eu beaucoup de mal à accrocher. Pourquoi ? Parce que dés le début du livre j'ai été déçu. Oui, cette histoire de "dette", de "mafia", tout ça j'adore, vraiment, seulement j'ai l'impression que dans ce livre ces éléments ne sont pas assez mis en avant. Je trouve que nous sommes trop concentré sur le personnage principal qui est Dom, un garçon très sympa d'ailleurs, mais qui écrase peut-être le potentiel du livre. Oulala vous êtes en train de me prendre pour une folle ! Je m'explique : Pour moi, le livre aurait été beaucoup plus passionnant s'il en était ressorti une véritable ambiance de vengeance, de mystère, la mafia ça n'est pas rien tout de même, non ? Et pourtant nous suivons Dom dans sa petite vie tranquille de jeune riche qui s'entraine à la course...oui bon d'accord, mais dis-moi Dom, tu ne te pose pas de question par rapport à la Dette ?
Bon, ce sont des éléments qui auraient pu passer sans problème si le premier contrat de Dom n'avait pas été aussi...étrange. En effet, il a pour objectif de capturer le Zolt, soit le bandit le plus recherché du Queensland qui a déjà filé sous le nez de la police mainte et mainte fois. Mais alors expliquez moi comment un jeune de 15 ans peut-il le capturer à lui tout seul et le livrer à la dette ? D'accord Dom est fort, intelligent et tout ce que vous voulez...mais tout de même ! Pas la peine de vous dire qu'il y arrive...avec il faut le dire une chance extraordinaire (extraordinaire, c'est le mot).
Je ne vais pas tourner autour du pot plus longtemps, c'est un livre sympa, certes, mais pour une catégorie d'âge un petit peu plus jeune. Il est vraiment facile à lire, Dom et les autres personnages sont super (mis à part son père et son grand-père que j'ai trouvé très lâches...), seulement d'après moi il y a un petit manque de crédibilité. Encore une fois, un immense potentielle...Peut-être que le contrat 2 saurait me séduire ? Oui, je pense que je donnerais surement une chance au second tome, car c'est tout de même un roman sympa (j'ai l'impression de me répéter...seulement une impression ?).
Je souhaite donc remercier le code Léa de m'avoir accepté parmi leurs blogs partenaires 2015, leur selection m'a vraiment permis de me pencher vers des livres que je n'aurais pas forcément eu l'idée d'emprunter en médiathèque ou bien acheter en librairie et j'avoue que ça fait du bien de découvrir de nouveaux genres, de nouveaux auteurs. J'ai d'ailleurs énormément apprécié le roman "les autodafeurs, mon frère est un gardien" de Marine Carteron et je pense même débuter le tome 2, cela grâce au code Léa. Donc un grand merci à vous !

Titre : 5/5, j'adore ce titre, ça donne un petit coup de pêche au roman.
Ecriture : 2,5/5, rien de bien transcendant, manque de crédibilité sur certain point et à mon avis pousser l'ambiance du roman vers le "thriller haletant" (comme promis d'après la critique de Géo ado). Moi, je veux du suspense et de l'action !
Couverture : 3/5, c'est le genre de la couverture que j'aimerais retrouver dans ce livre !

J'espère que ma critique vous aura plu mes chers lecteurs, n'hésitez pas à me donner votre avis ou encore vos conseils pour de meilleurs critiques (bien que j'aime assez mes petites critiques en fouillis où je balance toutes mes idées, ça a son petit charme, non ? Mais ma priorité est évidemment votre avis. J'aimerais donc savoir si vous appréciez mes critiques !).
Je vous souhaite une bonne semaine de travail ou bien de vacance (si vous êtes vacanciers comme moi!) et je vous dis à bientôt pour un nouvel article !

Mademoiselle M ♥

samedi 11 avril 2015

Top 5_Mes séries du moment

Bonjour les lecteurs !
Aujourd'hui je reviens avec un tout nouveau top 5. C'est vrai que j'ai récemment regardé plusieurs séries et je pensais que c'était le moment de vous faire mon top. C'est parti !

 
 
 
N°5
 
 
 
Un tas de fraicheur et de rire ! Bonne humeur garantie.
 
 
 
N°4
 
 
Un début de saison décevant par rapport à la première saison mais tout de même sympa. Il faut dire que je ne suis qu'à quelques épisodes, j'espère donc que la suite sera meilleur. Cependant j'adore toujours autant cette série qui sort un petit peu de l'ordinaire et qui m'a fait aimé les séries historiques !
 
N°3
 
Une série que j'ai récemment découverte et que j'adore ! Une bande de génies (ils me font parfois peur avec toutes cette intelligence^^) qui résout des enquêtes toujours avec une pointe d'humour : Top !
 
N°2
 
Une atmosphère pesante, des mystères sanglants, je trouve cette série complètement addictive. Je vous la conseil à 100 %. Ames sensibles s'abstenir.
 
 
N°1
 
 
Vous savez déjà que j'adore cette série. Aussi incroyable que la première saison, je n'en ai pas raté une miette et j'en ai tout simplement pris pleins les yeux !
 
J'espère que ce top 5 vous aura plu ! N'hésitez pas à me donner votre top 5 à vous et à me dire ce qu'il vous ferait plaisir de voir sur le blog prochainement !
Bon weekend les lecteurs ♥
Mademoiselle M
 
 
 
 
 


dimanche 5 avril 2015

Projet écriture_Passage n°5

Coucou mes lecteurs !
Je suis désolée pour ce retard, le passage aurait du être publié le weekend dernier seulement en raison d'un départ en voyage tout proche je n'ai absolument pas eu le temps. J'espère que vous ne m'en voulez pas.
Je pense qu'à présent vous connaissez le principe du projet. Mais une petite piqûre de rappelle pour les nouveaux s'impose : ma partenaire Juju99 du blog Ma boite à Livres et moi-même écrivons le passage d'une histoire toutes les deux semaines. Chacune notre tour, nous créons et écrivons, votre seule travail est de voter à la fin de chaque passage pour la suite qui vous plairait le plus.
Vous pouvez aussi retrouver les anciens passages dans la page "Une plume et un peu d'encre". Je compte sur vous pour me faire part de votre ressenti dans les commentaires, c'est très important, autant pour moi que pour Juju99, pour essayer de mener à bien ce récit ! J'espère que ce passage vous plaira et je vous souhaite une bonne lecture mes lecteurs !



Il faisait terriblement sombre, la pierre était humide sous mes doigts, et malgré cette peur intense qui me tordait l’estomac, je grimpais les escaliers à la suite du mystérieux inconnu. C’était à peine si j’arrivai à respirer, l’air tentait tant bien que mal de se frayer un chemin jusqu’à mes poumons. C’était atrocement douloureux. Je pensais à Cassie, à ses beaux cheveux étendus sur le sol, son visage que j’imaginais déformé par le rictus d’un hurlement qu’elle n’avait pas eu le temps de poussé jusqu’au bout. Et je revoyais cette silhouette guetter la scène au loin, à l'abri dans l’ombre. Peut-être avait-elle vu le corps de ma soeur dégringoler de ce haut édifice ? J’avais besoin de réponse. Alors je poussai l’allure et me mis à courir.
  • Qui êtes-vous ?, criais-je la tête levé vers le haut, Je sais que vous êtes là !
Pas de réponse. J’atteignis aussi essoufflé que si j’avais fait le marathon de New York, ce qui semblait être le plus haut étage de la tour. Je passais une petite porte en bois en piteux état et découvris avec crainte une pièce en piteux état digne des plus grands films d’horreurs. Pourtant je me ressaisit bien vite et regardai autour de moi. Une cloche en bronze, immense, trônait au milieu. Je m’approchai et passai une main timide sur sa surface. Lorsque je retirais ma main, une petite couche noirâtre resta sur ma peau. Dégoutté, j’essuyais celle-ci sur le bas de ma veste. Je m’éloignais de cette dame de bronze. Le reste du clocher ne fut pas mieux. Des trous dans le plancher, des toiles d'araignées dans tous les coins, de la moisissure sur les murs, des bibelots datant de nombreuses années à en voir les reliures abîmées, je découvris même un piano dans un coin recouvert d’un fin drap blanc et un journal datant d’une semaine posé sur une petite table. Rien qui ne m’étonnait plus que ça. Rien, sauf qu’il n’y avait personne. Aucune trace de l’inconnu. Il faisait bien trop sombre, pourtant j’étais presque certaine d’être seule. Je tendis l’oreille. Aucun bruit. J’avais peur. A ce moment précis, je me détestai d’être aussi idiote. Montée, seule, à la suite d’un inconnu dans le clocher d’une ville aussi glauque. Et puis soudain, derrière la grande cloche, j’aperçus l’immense ouverture d’où était tombée Cassie. Le cœur battant à tout rompre, je m’approchai. Sur le sol poussiéreux je remarquais des traces de pas. La personne portait des petits talons, j’en mettrais ma main au feu. Cassie était venue ici...seulement d’autre pas était mêlé au sien. La terrible réalité commença à s’imposer en moi. Je m’approchai du bord et me penchai doucement. Je tremblais d’effroi en imaginant le corps fin de Cassie basculer dans le vide. Sur la grande place c’était la folie. L’ambulance traversait la foule de personne jusqu’au corps toujours inerte de ma sœur. De là où j’étais, tout était plus petit. Pourtant je ressentais la détresse de ma mère que je reconnaissais grâce à son chapeau d’aventurière et devinait la main de Hector, le gérant du bar, posée sur son épaule. Ma place était au côté de ma mère et de ma sœur, je n’aurai jamais dû monté ici. Mais je restais tout de même quelques secondes à fin d’observer cette immense ouverture qui laissait le carillons de la cloche résonner dans tout Folaincourt, en me demandant comment Cassie avait bien pu tombé. C’était pourtant simple, elle n’avait pas pu tombé toute seule...
Tandis que j’étais plongé dans mes réflexions, je ne sentis pas tout de suite la présence dans mon dos. Trop concentrée, je ne sentis pas ces yeux me jauger et ne vis pas son sourire pincé déformé son visage. Clac ! Je sautais sur mes pieds comme une furie et plongeai sur la poigné de la porte qui venait de se fermer. J’entendis, tétanisée, le lourd cliquetis de la serrure s’enclencher. Tout mon corps sembla se mettre sur pause. Je mis un moment à remettre mes esprit en place. Je n’avais donc pas rêvé, quelqu’un avait donc grimpé ces escaliers avant moi. Et cette même personne m’avait observé, tapi dans l’ombre. Un tremblement insupportable me traversa de la tête au pied. J’étouffai, l’impression que chaque recoin du clocher pouvait se refermer sur moi à tout moment et me faire prisonnière à jamais m’envahissais. Alors je me mis à taper comme une folle contre le bois de la porte et hurlai de toutes mes forces.  
  • A l’aide ! Sortez moi de là ! Au secours ! Maman !
Et puis soudain, la poignée de la porte se mis à tourner dans les deux sens. Instinctivement, je reculais. Des gouttes de sueurs froides coulèrent le long de mon front. Oh mon dieu, il s’était amusé à me faire peur, mais à présent l’agresseur de Cassie revenait finir son travail. Me tuer...Sans plus réfléchir, j’attrapais la première chose qui me venait sous la main. C’est donc armé d’une vieille canne et les jambes tremblantes que j’attendis de découvrir le visage de…
  • Alice ?!, s’écria une voix en ouvrant la porte, tu vas bien ?
  • Ne m’approchez pas !, hurlais-je en brandissant la canne au-dessus de ma tête.
Le garçon fit un pas dans la pièce, les mains levé vers le ciel et je reconnu aussitôt les cheveux blonds de Caleb. La canne glissa de mes mains et je lâchais un hoquet de surprise.
  • Mais qu’est-ce que tu fais ici ?, demandais-je en passant un main sur mon front baigné de sueur.
  • Je t’ai vu entré dans le clocher. Comme tu avais l’air paniqué, j’ai préféré attendre que tu redescende. Je voulais m’assurer que tu aille bien. Sauf que tu ne redescendais pas et les secours avait déjà embarqué ta sœur et ta mère. Alors je suis monté et t’ai entendu crier...
Je croisais mes bras contre ma poitrine. Son histoire tenait bien debout, et j’avais envie de le croire. Seulement…
  • Ah, vraiment ? Mais comment as-tu fait pour ouvrir la porte alors puisque de toute évidence tu ne l’as pas enfoncé?, dis-je en jetant un œil à la porte dans son dos.
C’est alors qu’il sortit de sa poche un petit trousseau de clé.
  • J’ai la clé.
D’après mon regard étonné, il crut important de m’en dire plus.
  • Dans ma famille, nous sommes sonneur de père en fils. C’est mon père qui fait sonner cette grande cloche que tu vois derrière toi. Lui et moi, sommes les deux seuls personnes à pouvoir la faire sonner. Il n’est pas là aujourd’hui, il m’a chargé de sa clé pour vérifier si tout allait bien en son absence, dit-il non sans fierté, Mais toi, qu’est-ce que tu es venue faire ici ?
  • J’ai...j’ai vu quelqu’un...et...enfin, je...je voulais avoir des réponses. Je suis montée et quelqu’un m’a enfermé…
  • Alice, je n’ai vu personne sortir du clocher et il n’y avait personne dans les escaliers.
  • Je ne suis pas folle ! Je ne me suis pas enfermée toute seule !, m’agaçais-je.
  • Il y aurait pu y avoir un coup de vent...mais dis-moi, comment as-tu fait pour entrer ?  
  • La porte était ouverte quand je suis arrivée, dis-je.
Il se gratta la tête, l’air embêté.
  • Vraiment ? Aïe, si mon père l’apprend, il risque de se mettre en rogne...J’étais censé vérifier qu’elle soit toujours fermé.
  • Il le saura. Comme il saura que ma sœur a été poussé de cette fenêtre….
  • Attend ! Tu crois qu’elle a été poussé ?! Elle aurait pu tombé...c’est ce genre de chose qui arrive à ceux qui sont trop curieux…
  • Ma sœur n’est ni curieuse, ni assez stupide pour se pencher au point de tomber ! Quelqu’un l’a emmené ici, et la poussé.
  • Tu as l’air bien sur de toi, remarqua-t-il.
Je ne répondis rien. J’étais persuadée qu’il se passait quelque chose d’anormal dans ce village. Trop de mystère. Et puis, il y avait beaucoup de chance pour que l’agresseur de ma sœur et la personne qui m’avait enfermé dans ce lugubre endroit soit la même personne. A l’avenir je serais plus vigilante.
Je suivis Caleb dans les escaliers après qu’il eut vérifié à mainte reprises que la porte soit bien fermé. Dès que j’eus posé un pied dehors, je remarquais le vide de la grande place. Il n’y avait plu une seule personne. Je me tournais vers Caleb.
  • Où sont-ils tous passé ?
  • Ils sont probablement rentré chez eux, dit-il en haussant les épaules.
  • Il est à peine midi.
Il ne répondit rien et se mit à chercher activement quelque chose dans sa poche. Puis enfin, il en sortit une clé de voiture.
  • J’ai proposé à ta mère de te ramener chez ton oncle dès que tu serais réapparu. Elle avait l’air tellement rassuré...ça ne te dérange pas j’espère ?
Je secouais la tête. C’était bien la premier fois qu’un garçon qui proposait de me ramener.
Il me fit signe de le suivre. Nous traversâmes la grande place en silence. Certains volets étaient fermés, le vent traversant les ruelles à une vitesse impressionnante avait pour effet de sifflet dans nos oreilles une étrange mélodie désagréable. L’impression de perfection que dégageait la ville ce matin-même était partie en fumée et à présent elle ressemblait bien plus à une ville fantôme. Quelle étrange transformation...
  • Ta sœur va s’en sortir, tu sais ?, dit Caleb brisant de cette manière ce lourd silence ponctué par la lourdeur du village vider de ses habitants.
  • A ton avis, il mesure combien ce haut clocher ?
  • Hum...je n’en sais rien. Peut-être vingt mètres ?
  • Tu crois vraiment que quelqu’un puisse résister à une chute de vingt mètres ou même plus ?
Il ne répondit pas tout de suite. Puis soudain sans que je m’y attende, il attrapa mon bras et m’obligea à m’arrêter et à le regarder.
  • Je sais que c’est dur, Alice. Je sais ce que tu ressens. Car je l’ai déjà ressenti et je le ressens toujours. Ma mère a fait une mauvais chute à cheval un jour alors que j’avais treize ans. Depuis, elle est à l'hôpital et ne s’est pas réveillée. Mais elle sortira peut-être de son coma, un jour. Comme moi, tu dois garder espoir. Sans espoir nous ne sommes rien. Ta sœur s’en sortira, j’en suis persuadée.
C’est à ce moment précis que je fondis en larme. Sans hésitation je posais ma tête sur son épaule et il passa une main dans mon dos. Depuis que nous étions arrivé dans ce village plus rien n’allait, j’avais tout simplement l’impression que tout m’échappait. Et c’était très désagréable de ne plus être maître de son destin.
  • Viens, je vais te ramener chez toi, dit-il en passant une main sur mon visage, balayant les larmes qui y avaient coulé, allez, fait moi un sourire.
Je reniflais un bon coup et fit de mon mieux pour lui offrir un beau sourire. Il sourit à son tour.
  • Je te préfère comme ça.
J’aurai du comprendre que Caleb ne me remmènerais pas chez Sam en voiture. Quel âge avait-il ? Seize, dix-sept ans, pas plus. Je ne fus qu’à moitié surprise lorsqu’il s’arrêta devant un gros scooter rouge vif du genre “m’as-tu vu”. Il se retourna vers moi un petit sourire au lèvre.
  • Je sais, c’est un peu too much, non ?
J’haussai les épaule avec une sérieuse envie de me moquer.
  • Mon oncle s’est amusé avec elle…, s’expliqua-t-il tout gêné.
  • Je vois ça.
  • Tu n’es jamais montée sur ce genre de petit bijou, n’est-ce pas ?, dit-il en me tendant un casque noir.
  • ça se voit tant que ça ?, demandais-je en grimpant derrière lui et enroulant mes bras autour de sa taille.
Dans un bruit monstrueux, le scooter démarra.
  • Tu sais où habite mon oncle ?
  • Tout le monde sait où habite le vieux Sam.
Je laissais les paysages défiler devant mes yeux, heureuse de quitter le centre du village et ce clocher. Ma tête posé contre le dos de Caleb, je pensais à Cassie. Pourquoi elle ? Elle n’avait pas mérité ça.
Effectivement, Caleb semblait très bien connaître le chemin du manoir, il tourna même dans les chemins les plus difficile et en moins de cinq minutes, il me déposa devant la porte du manoir.
  • Je peux te poser une question ?, demandais-je en posant mes pieds sur le sol.
  • Je t’écoute.
  • Pourquoi l’accès du “Bar de la joie” t’es interdit ? J’ai entendu Hector et…
  • Ah...eh bien imagine une série de bêtise dont je ne suis pas fière…
  • Je ne te demanderais pas quel genre de bêtises…
  • Non, mieux vaut pas, dit-il en rigolant doucement.
Je remarquais la camionnette de l’oncle Sam garée dans l’allée. Ils étaient rentrés de leur matinée pêche, probablement alertés par ma mère. Je devais y aller.
  • Merci pour tout, dis-je en lui tendant son casque.
  • Je t’en prie, me répond-t-il avec un grand sourire qui laissait entrevoir de belles dents blanches, j’espère sincèrement que ta sœur se rétablira...Si tu repasse en ville, n'oublie pas de venir me voir, d’accord ?
Je rougis jusqu’au oreille. J’aurai du avoir d’autre préoccupation pourtant je ne pouvais pas m’empêcher de m’accrocher à son sourire.
  • D’accord, répondis-je doucement.
Je restais observer la moto quitter la propriété avant de tourner les talons et monter les trois marches du perron. Mais encore une fois quelque chose m’arrêta. Un pressentiment. Quelqu’un me guettait au loin. Ce sentiment d’insécurité qui me rongeait depuis le début de mes vacances ne semblait pas vouloir me quitter. Quelqu’un semblait ne pas voir d’un bon œil l'arrivée de ma famille à Folaincourt, cela je commençais à le comprendre. En plus de ça ce village et ces habitants semblaient cacher quelque chose. Derrière tout ces grands sourires se cachaient un lourd secret. Y avait-il un rapport entre l’intrus de ma chambre, Maria et l’accident de Cassie ? Je ne le savait pas encore. Alors bien malgré moi, je ferais tout pour découvrir ce qu’il se passait. La tête haute, je ne pris pas la peine de chercher le voyeur et pénétrais dans le manoir.

A suivre....



Merci pour ton vote !

mercredi 25 mars 2015

Ma playlist du moment ♥

Hello les lecteurs !
Je me suis dit qu'aujourd'hui c'était le bon moment pour vous faire ma playlist du moment. Alors oui, cette fois-ci il ne s'agit pas d'une playlist de musique de films, et oui, Mademoiselle Lu vous a fait un playlist spotify sur "By Mademoiselle" (voir ici) et nous avons à peu près les mêmes gouts en matière de musique, donc il est possible que si vous suivez aussi mon second blog, vous puissiez retrouver quelques musiques de la playlist de ma chère Mademoiselle Lu (des bisous si tu passes par là !!). Let's go !

 
 
Our Own House_Misterwives
Un avant goût de vacance, non ? C'est l'impression que j'ai quand je l'écoute ;)
 
 
Let it be_Labyrinth
Elle donne la pêche ! Et à dire vrai, je n'arrive plus à m'en passer...
 
 
 
 
 
Blood_Ellie Goulding
Une de mes chansons favorites du moment, vous l'avez entendu dans "Divergente" et vous l'entendrez dans "Cendrillon".
 
 
 
Warrior_Imagine Dragons
 Oh mon dieu, j'aime tellement ce groupe ! Toutes leurs chansons sont des bombes ! Bon, d'accord je me calme. N'empêche que Warriors est la chanson parfaite dans le genre "je veux me révolter". A éloigner des ados rebelles^^
 
 
Waiting Game_Banks
Que vous dire ? Je l'adore !
 
 
 
Bullet Train_Stephen Swartz
Musique de l'ouverture de la session 2015 des ballets Blochoï, je la trouve incroyable. Fermez les yeux et laissez vous emporter !
 
 
 
GDFR_Flo Rida
Cette musique me donne envie de danser comme une folle !!!
 
 
212_Iggy Azalea
Décidément j'ai encore envie de danser...une musique que vous avez peut-être entendu dans le film "The bling ring" de Sofia Copola.
(Si tu l'as trouve trop prise de tête-ce que je comprend- vas à 1:48, c'est le moment que je préfère)
 
 
Une petite partie de ma playlist, j'espère qu'elle vous aura plu ;)
A bientôt mes lecteurs !
 
Et toi, quelle est ta playlist du moment ?